La future Cour d'Oran, actuellement en chantier, sera réceptionnée en automne prochain, selon le procureur général qui n'a pu préciser le mois officiel de son ouverture. Les travaux de réalisation de cette infrastructure judiciaire ont été confiés à une entreprise chinoise. Une fois opérationnelle, la Cour où l'on pourra juger toutes les affaires renvoyées à l'appel et celles relevant de la chambre criminelle, réglera d'une manière définitive le problème de l'exiguïté dont souffre l'appareil judiciaire local. Exiguïté qui, souvenons nous, a été à l'origine du report du procès de la BCIA tenu au début de cette année, trois mois après la date initiale de sa tenue. La nouvelle Cour qui sera située non loin du rond-point de la cité Djamel (à proximité du musée du Moudjahid), sera pourvue de vastes salles d'audiences, de dizaines de bureaux pour les différentes chambres, d'une salle des conférences où peuvent se tenir les séminaires et autres rencontres qu'organisent régulièrement la Cour, d'un restaurant et d'un parking pour une centaine de véhicules ainsi que d'autres structures d'accompagnement inexistantes dans l'actuelle Cour. Celle-ci sera reconvertie en un tribunal de première instance, selon la même source. Une autre structure du même ordre sera réceptionnée avant la fin de cette année. Elle est sise à Yaghmoracen. Les deux tribunaux que comptera désormais la ville d'Oran abriteront toutes les sections y afférentes (statut du personnel, tribunal civil et autres), ce qui implique la fermeture des actuelles sections sises actuellement à Plateau St Michel et à Gambetta. Prié de nous faire part du sort des tribunaux d'Es Sedikia et de Ben Zerdjeb, le procureur général a affirmé que la décision définitive de la future vocation de ces tribunaux n'a pas encore été prise. Il faut souligner, enfin, que la future Cour a connu plusieurs arrêts de travaux ce qui a impliqué ce grand retard dans sa livraison.