Fonctionnaires de l'Etat et administrés s'estiment pénalisés par l'actuel aménagement horaire de travail. Les premiers approchés affichent ouvertement leur désapprobation de la séance unique de travail fixée de 8 heures à 16 heures 30mn, avec une pose de 30mn adoptée depuis plusieurs années. En plus, les serviteurs de l'Etat se désolent de voir les pouvoirs publics refuser de procéder au réaménagement des heures de travail dans les administrations publiques. En guise d'arguments avancés, ils mettent en avant, pour démontrer l'incompatibilité de ces horaires en vigueur au Sud, le grand gaspillage de l'énergie occasionné par le fonctionnement continu des appareils de climatisation et l'utilisation du téléphone. Entre 12 heures et 16 heures 30mn, les administrations publiques sont pratiquement vides et rares sont ceux qui osent s'aventurer dehors avant 17 heures, où déjà les administrations sont fermées, et heure à partir de laquelle la vie reprend timidement. La canicule dépasse en ce mois de juillet les 45°C et paralyse toute activité humaine. Quant aux administrés, ils sont mis dans l'obligation de régler leurs problèmes administratifs dès les premières heures de la matinée, avant que le soleil régnant magistralement sur la ville n'atteigne son zénith et dissuade toute personne à s'aventurer dehors. S'adapter aux spécificités du sud Les administrations publiques, vides, attendent d'improbables visiteurs qui ne se pointent point. Fonctionnaires et administrés se plaignent en dernier ressort de cette plage horaire. Ils soulignent ensemble la nécessité d'adopter les horaires de travail en fonction des grandes chaleurs qui sévissent au Sud en période d'été. Ils réclament des horaires de travail à l'instar de ceux fixés par deux où trois institutions qui ont adopté la séance unique depuis le début de l'été, allant de 7 heures du matin à 14 heures.