Devant la prolifération du nombre de cas de cancer tous types confondus, la recherche pharmaceutique ne se donne plus le temps d'attendre. De nouveaux médicaments mis sur le marché dans le monde sont considérés aujourd'hui comme étant les armes incontournables contre certains cancers qui sont à l'origine d'une forte mortalité. Lors d'une rencontre organisée jeudi par les laboratoires Pierre Fabre ayant pour thème « Perspectives thérapeutiques dans le cancer du sein, du poumon et de la prostate hormono-réfractaire », une nouvelle molécule Navelbine, qui a prouvé, selon les spécialistes, son efficacité dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules, cancer du sein métastasique et cancer de la prostate hormono-réfractaire, a été présentée. Les intervenants, constitués d'oncologues, de sénologues, de chirurgiens oncologues du centre Pierre et Marie Curie et de deux professeurs en oncologie de l'institut de recherche de Pierre Fabre, ont expliqué que cette molécule présente une bonne tolérance clinique et hématologique type neutropénie non fébrile limitante, doses dépendantes et réversibles dans le temps, donc totalement gérables par le clinicien. Selon les spécialistes de l'institut de recherche de Pierre Fabre, grâce à ces deux formes galéniques (forme injectable et forme orale) qui « sont d'efficacité et de tolérance équivalente, Navelbine offre des avantages majeurs pour le patient ». La forme orale, souligne-t-on, permet au malade de prendre son médicament à domicile, dans un cadre familial pour un meilleur retentissement psychologique. Concernant le rapport coût/efficacité, les intervenants ont expliqué que cette molécule coûte sept fois moins cher pour la même efficacité comparativement aux autres molécules de même classe thérapeutique. « Ce médicament offre, selon les représentants de Pierre Fabre, un avantage sur le plan thérapeutique et le plan de l'économie de la santé, car il permet des soins en ambulatoire, c'est-à-dire moins de frais d'hospitalisation, moins de frais de transport et non- utilisation de consommables », précise-t-on, tout en plaidant pour son intégration dans le dispositif du remboursement par la sécurité sociale.