La France célèbre aujourd'hui sa fête nationale, une occasion pour le président Bouteflika d'adresser à son homologue français un message de vœux assorti de son appréciation sur la visite éclair qu'il a effectuée mardi dernier à Alger. Exprimant ses « chaleureuses félicitations ainsi que les meilleurs vœux de progrès et de prospérité pour le peuple français », Abdelaziz Bouteflika souligne sa satisfaction pour « les avancées notables enregistrées dans les relations algéro- françaises ces dernières années, ainsi que mon optimisme quant aux perspectives qui s'ouvrent devant elles ». Une phrase qui dénote que sans effacer l'effort de rapprochement initié par l'ex-président français Jacques Chirac, Bouteflika semble apprécier la nouvelle approche prônée par Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat, qui s'exprime pour la première fois après la visite du président français, soutient constater un rapprochement de vision entre les deux bords de la Méditerranée. « Nos récents entretiens à Alger nous ont permis de constater la concordance de nos visions et la convergence de nos approches quant aux conditions de réalisation du partenariat d'exception entre nos deux pays, partenariat que nous avons inscrit comme objectif de nos efforts communs », dira Bouteflika en guise de bénédiction pour le processus d'édification d'une alliance entre les deux pays. Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs souligné à son arrivée à Tunis avoir trouvé en Bouteflika un « ardent défenseur » de l'idée d'une union méditerranéenne. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a été la première voix de l'Algérie officielle à commenter la visite du président français, avait accordé un bon point au projet français en traçant toutefois un délai d'une année pour clarifier le concept. Dans son message de félicitation à l'adresse du président français, Abdelaziz Bouteflika a relevé en outre avec satisfaction « la similitude de nos positions sur nombre de grands dossiers de l'actualité internationale, car nous partageons les mêmes idéaux de paix et de prospérité dans le monde et le même respect des exigences de la légalité internationale ».