Tout est bien qui finit bien, déclame une sage maxime à laquelle l'on ne peut qu'y souscrire. L'EHS d'urologie Daksi a, dieu merci, pu éviter la zone de turbulence dans laquelle il s'enfonçait crescendo et qui le menait droit à une grève dont les retombées sur les malades, en premier chef, ne pouvaient être que graves. Mercredi dernier, une réunion s'est tenue à la direction de la santé publique (DSP) à laquelle tous les protagonistes étaient autour de la table. L'ordre du jour : transcender le blocage auquel ont abouti la tutelle locale, la DSP en l'espèce et les syndicats autonomes en raison d'un déficit de débat démocratique et de communication qui auraient pu faire l'économie d'une crise patente. Pour rappel, les syndicats autonomes Snapap, Sap et Snpssp ont été investis de la confiance de leurs collègues salariés pour prendre en charge le comité des œuvres sociales, resté longtemps un monopole entre les mains de la seule section syndicale UGTA, mise hors-jeu par le verdict des urnes. A partir de là, des sanctions qui ne voulaient pas dire leur nom sont tombées, mettant les bâtons dans les roues au nouveau comité ; d'abord en lui gelant le compte bancaire des œuvres sociales et en lui opposant ensuite un « niet » catégorique quant à l'obtention de l'agrément, condition sine qua non à toute activité syndicale ou associative légale. En initiant la réunion de mercredi, la DSP a eu le réflexe bienheureux de réhabiliter le dialogue et faire la part des choses. L'agrément donc a été délivré, selon le procès-verbal de la réunion dont une copie est en notre possession, en attendant que le compte bancaire soit débloqué de manière à ce qu'il n y ait plus d'entrave à l'action sociale de l'EHS et, par ricochet, à la sérénité des patients, pensionnaires de la clinique des reins.