Les agents du bureau communal d'hygiène de Chlef ont, lors d'une récente sortie, découvert une parcelle de pastèques irriguée à l'eau usée sur la berge de l'oued Cheliff qui traverse la ville de Chlef, au niveau du lieudit Karméla. Ils ont aussitôt saisi le matériel d'irrigation et détruit la culture incriminée qui était arrosée directement des rejets des eaux usées qui se déversent dans ce cours d'eau. L'adjoint au maire, qui a conduit l'opération, nous apprend qu'une plainte a été déposée contre l'exploitant qui a, dit-il, bénéficié de ce terrain dans le cadre de la mise en valeur des terres situées… le long de l'oued asséché et devenu un véritable égout à ciel ouvert ! Il ajoutera que cette affectation incompréhensible et pour le moins étrange a entraîné une véritable catastrophe écologique, puisque les eucalyptus s'y trouvant ont été complètement abattus par les bénéficiaires. Les forestiers feraient mieux de s'occuper de cette superficie forestière qui ceinture la région et qui n'est qu'à quelques encablures pourtant du siège de leur direction. L'élu de l'APC fera remarquer que leur intervention s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique. De même, il s'insurge contre l'inexécution des décisions de fermeture prises par la commune contre les propriétaires de magasins défaillants en matière de respect des règles d'hygiène et de conservation des produits alimentaires.