COTA, entreprise publique de contrôle technique automobile, cède 76,96% de son capital social au suisse SGS. Une ouverture de capital qui sera officialisée lundi lors d'une cérémonie de signature, annonce l'APS, reprenant un communiqué de la société de gestion des participations (SGP) transports terrestres. Le montant de la transaction n'a pas été révélé. Rendu obligatoire depuis plus d'une année, le contrôle technique est un marché en plein boom. L'entreprise, objet de la privatisation, est le plus important intervenant sur le marché. Outre son site implanté dans la zone industrielle de Rouiba, la COTA compte 21 stations de contrôle réparties à travers 18 wilayas du pays. Elle intervient sur le marché du contrôle technique des véhicules légers et lourds. Avant de passer sous contrôle des Suisses, l'actionnariat de la COTA était constitué par la société nationale de transports routiers (SNTR), l'entreprise de transport de voyageurs de l'Est (TVE) et la société de gestion de la gare routière d'Alger (Sogral). De son côté, le repreneur est considéré en tant que leader mondial dans le domaine de l'inspection, de la vérification de l'analyse et de la certification. Présent dans 140 pays, SGS opère également en Algérie. Lors de la course au rachat des parts de la COTA, précise la déclaration de la SGP, le suisse l'a emporté face à l'espagnol Ivesur. Les offres, faut-il le souligner, ont été soumises en mai 2006.