Le coup d'envoi de l'émission « Alhan Oua Chabab », longtemps disparue, a été donné, vendredi, à la coupole Mohamed Boudiaf. « L'école est de retour » est le titre tout retrouvé choisi pour cette émission dont le succès a été phénoménal. Maghreb film aura la tâche « ardue », soutient-on, de produire cette émission qui sera réalisée par un Français. Des stars ont pris part à cette cérémonie à laquelle furent conviés des artistes arabes. Lémission se décline en deux parties. Celle des castings qui verra la participation de pas moins de 200 candidats venus du territoire national, soutient Amel Guerbi, pressentie pour animer cette version plus proche de la télé réalité. La formule essoufflée partout ailleurs, fera-elle de vieux os chez nous ? Assurément, affirment la ministre de la Culture, Mme Toumi, et son subordonné Hamraoui Habib Chawki, directeur de l'ENTV. A ceux qui y verront une copie de la Star Academy, on affirme qu'Alhan Oua Chaba sera expressément dans la continuité de l'émission lancée en 1973 et abandonnée au début des années 1990. Les événements qu'a connus le pays y étaient assurément pour beaucoup. Les castings vont débuter demain pour ne s'achever qu'en septembre. Quelque 10 primes seront organisés tous les jeudis à partir du 25 octobre à la coupole Mohamed Boudiaf qui sera ouverte au public. Celui-ci y trouvera cette ambiance qui fait défaut dans les autres émissions. Au final, 20 candidats sortiront seulement du lot. Une école sera mise sur pied et ceux qui s'y installeront pourront suivre des cours. Ce point reste l'une des spécificités de l'émission. Un panel de musiciens connus sur la place d'Alger fera partie de la logistique mise en place. Trois d'entre eux se retrouveront dans les 6 caravanes qui sillonneront les 48 wilaya. Ces musiciens iront, à cet effet, à la rencontre des jeunes dont l'âge varie entre 16 et 30 ans. « Que l'on s'y trompe pas, les graines de star auront l'occasion de se faire entendre », soutient Amel. Des musiciens ont fait partie des invités de la cérémonie parrainée par Djezzy. Toujours ingénieux, Boualem Chaker assure qu'il est passé dans l'orchestre du cheikh Noureddine, musicien des Aït Irathen, à la Radio chaîne II en 1972 et depuis, il n'a plus arrêté de produire. Il ne manquera pas à l'occasion de rappeler que la chanson, mâtinée de musique latino, fait partie d'un album qui sortira à la fin du mois en cours. Khaled fera un clin d'œil à Mami qui fut de ceux qui ont participé à l'émission en faisant remarquer que les média en France « s'acharnent » sur le fils de Saïda « alors que d'autres ont fait autant sinon plus sans être inquiétés. Qui pourra leur en vouloir ? Surtout pas les médias. Djebal, premier animateur de l'émission, a relevé que Khaled, venu à la cérémonie, n'a pas été parmi « ceux qui ont essayé vainement de joindre les candidats d'Alhan Oua Chabab comme il le fait remarquer ». Cet animateur qui a fait quelques saisons avant de décrocher et de diriger plus tard la radio de Mascara relève que Idir fut de ceux qui l'ont marqué. « Ayant remporté la palme en 1975, le chanteur des Ath Yanni aura plus tard le succès que l'on sait. » Mohamed Lamine qui a eu à concourir lui aussi dans cette émission sera aussi de la partie. Sa voix a subjugué l'assistance, composée d'artistes venus de l'Orient.