Grâce au plan entrant dans le cadre du développement des Haut-Plateaux, Aïn Beïda, située à 26 km à l'est du chef-lieu de wilaya d'Oum el Bouaghi, et comptant plus de 200 000 habitants, vient de bénéficier de nombreux projets, prompts à lui assurer un développement durable, spécialement dans les domaines socio-économique, universitaire et industriel. D'ores et déjà, il est question de lancer deux projets, le premier consistant en la réalisation d'un centre des finances, et le second en la création d'une annexe du centre Pasteur. Concernant le nouveau pôle universitaire, il accueillera 3 000 étudiants répartis entre les filières retenues, et qui sont le génie électrique, l'électrotechnique, la chimie industrielle, le génie mécanique et la robotique. Le choix de ces filières n'est pas fortuit, mais relève d'une politique stratégique visant à fournir, en quantité et en qualité, la zone industrielle en cadres (ingénieurs et techniciens), attendu que la ville de Aïn Beïda est appelée à jouer un rôle de premier plan dans le secteur de l'industrie. Aussi, une enveloppe budgétaire de plus d'un milliard de dinars a été allouée au nouveau pôle universitaire. Les 1 milliard 190 millions de dinars serviront à la réalisation de facultés technologiques avec toutes les infrastructures complémentaires, dont une cité résidentielle de 500 lits et un restaurant de 600 places. A rappeler que la première filière a démarré dans les anciens locaux de la SNTR, avec 300 étudiants en électrotechnique. La capacité de ce nouveau pôle atteindra 4 500 étudiants, ce qui servira à désengorger le centre d'Oum El Bouaghi qui compte déjà 11 000 étudiants. Ceci dit, les nombreux projets dont a bénéficié la ville des Haractas, comme la piscine semi-olympique couverte, le centre institut Pasteur et le plan de cohérence urbaine, insuffleront à la cité une nouvelle dynamique à même de résorber le chômage et d'attirer d'éventuels investisseurs.