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Oum El Bouaghi
De l'anonymat de Canrobert au boum certain
Publié dans El Watan le 12 - 12 - 2005

Il y a 31 ans, la petite localité d'Oum El Bouaghi, appelée durant l'ère coloniale Canrobert, sortait de l'anonymat en accédant au rang de wilaya. De simple commune, dépendant de la daïra de Aïn Beïda, la ville d'Oum El Bouaghi obtint le prestigieux statut de wilaya, chose qui va la propulser au premier rang de cette partie est des Hauts-Plateaux.
Elle est donc placée à la tête de deux grandes daïras, Aïn M'lila à l'ouest et Aïn Beïda à l'est. Peuplée d'à peine 15 000 habitants, en 1974, elle en abrite aujourd'hui 60 000. Et ce n'est pas fini, au regard du développement insufflé au logement, comme celui généré par la démographie. L'extension de la ville s'est faite d'abord à l'est et à l'ouest, avant de s'étendre au sud, là où justement fleurit majestueusememt le nouveau centre de la ville avec de larges avenues et boulevards, délimités de part et d'autre par des villas cossues et les bâtiments qui abritent les différentes administrations, dominées par la tour de neuf étages du siège de la wilaya. Cette dernière semble veiller sur la ville tout entière. Malgré toutes ces réalisations, des citoyens de la ville estiment que leur cité ne vit que les jours de travail quand, des visiteurs viennent de toute la région qui pour un dossier, qui pour un service, qui pour des soins. Les jeudis soirs et les vendredis, Oum El Bouaghi rompt avec le fourmillement quotidien pour fermer ses paupières et goûter au repos du week-end. En ce qui concerne l'ancien centre-ville, en dépit de la vétusté de ses bâtisses, de ses boutiques et magasins, l'animation est quasi permanente. Ici, il y a plus de chaleur humaine, une sorte de connivence tacite... C'est ici que bat le vrai cœur de la ville. Les vieux murs ont quelque chose de magique qui exerce un attrait particulier sur les passants.Cela étant, la ville d'Oum El Bouaghi a changé de look, d'une part, grâce à l'érection de nouvelles bâtisses et, d'autre part, grâce à l'ouverture de nouveaux commerces. C'est celui du prêt-à-porter qui tient le haut du pavé et recrute sa clientèle parmi la gent féminine ou la frange des jeunes. N'oublions pas que le centre universitaire Larbi Ben M'hidi, avec ses 10 000 étudiants, participe à créer un peu d'animation. Les étudiants qui viennent d'un peu partout contribuent à faire prospérer le commerce tant du vêtement que celui de la restauration. Fast-food et pizzerias foisonnent un peu partout. Et ça marche ! La gare routière, située en plein centre-ville, connaît une effervescence toute particulière et tout autour de petits commerces se sont installés, réduisant les espaces réservés aux voyageurs. Mais si le jour la gare ressemble à une fourmilière, le soir, par contre, elle recouvre son calme olympien, tout comme le centre de la ville. Contrairement à Aïn Beïda et à Aïn M'lila qui disposent chacune d'une zone industrielle, Oum El Bouaghi n'a qu'une zone d'activité où sont implantées les entreprises étatiques restantes, la semoulerie Sidi R'ghis, avec ces gigantesques docks-silos, ou la laiterie El Kahina, spécialisée dans le conditionnement du lait en sachet. Il reste que 31 ans après sa promotion en chef-lieu de wilaya, Oum El Bouaghi est une ville qui se construit encore. En témoignent les nombreux chantiers, disséminés un peu partout et qui concernent la réalisation de logements sociaux, de bâtiments destinés à abriter les directions des administrations. Côté culturel, Oum El Bouaghi a bénéficié du prestigieux projet d'une bibliothèque régionale et d'un programme visant à réaménager l'actuelle Maison de la culture, laquelle était conçue initialement pour abriter un marché couvert.Cela, en attendant l'inscription d'un hôpital, vu que l'actuel est situé près d'un carrefour, ce qui n'est pas pour garantir la sérénité et le calme aux malades.

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