Alors que c'était dans l'air qu'il rende le tablier, le coach de la JSK, Kamel Mouassa en l'occurrence, est semble-t-il revenu à de meilleurs sentiments en respectant l'engagement pris avec le président Hannachi depuis sa prise en main de l'équipe. En fait, Mouassa a pour ainsi dire décidé de poursuivre sa mission en mettant au point et surtout au clair certaines choses qui n'avaient pas tourné rond ces derniers temps. D'ailleurs, pour la reprise effectuée à Bouchaoui loin du tumulte de Tizi Ouzou, Mouassa s'était fait désirer, à tel point que même le président Hannachi, présent pour le premier entraînement après la défaite face à l'ES Sahel, était inquiet du fait du retard de son coach, si bien qu'il avait eu peur que le Guelmi ne lui fasse faux bond. Ce retour aux affaires de Mouassa semble quelque peu calmer la tempête qui secoue le club. Il reste que Hannachi et Mouassa ont, semble-t-il, remobilisé leurs troupes pour tenter de se ressaisir afin de mieux aborder le prochain rendez-vous face aux Libyens de l'Ittihad. Une équipe de Tripoli qui souhaiterait assurer en Algérie sa qualification pour les demi-finales comme l'avait si bien fait l'ES Sahel de Tunisie à Tizi Ouzou. Toutefois, il y a lieu de connaître l'état mental de cette équipe de la JSK qui sera aussi privée de son maître à jouer, le Béninois Wassiou, indisponible. Pour l'heure, les Canaris ont repris les entraînements tout en restant suspendus aux lèvres de la commission de discipline de la CAF quant aux sanctions qu'elle prononcera après les incidents ayant émaillé la rencontre JSK-ES Sahel.