Les affaires liées au forage illicite de puits au moyen de sondes à percussion dites « degaga » continuent de défrayer la chronique locale, quelques jours après la suspension par le wali du P/APC de Aïn Dzarit et la décision de fermeture d'une centaine de ces puits forés au mépris de la réglementation. Deux P/APC, ceux de Medrissa et Sidi Abderrahmane, qui ont cru bien faire en procédant à la saisie des sondes, ont été déboutés par le procureur de la République près le tribunal de Sougueur qui a décidé la remise de ces machines à leurs propriétaires qui parlent de « l'excès de zèle de certains maires à appliquer des décisions hors de leur contexte réel » car, dit-on, les sondes saisies n'étaient pas en fonction au moment des faits. Une polémique qui a fait dire à certains que le problème des sondes à percussion ne doit pas être isolé de toute l'approche globale préconisée en matière hydro-agricole.