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Visite guidée à 20 DA mais…
Guelma. Tourisme culturel
Publié dans El Watan le 12 - 08 - 2007

La wilaya de Guelma bénéficie de douze sites archéologiques classés à l'échelle nationale. Les plus importants sont : le théâtre et les thermes romains de la ville de Guelma, le site romain de Sellaoua Anouna, la piscine romaine de Hammam Breda et les dolmens et hypogés de la région de Roknia. Malgré le tarif attractif de 20 DA, la visite au Théâtre romain à raison d'un plafond de 1000 entrées en période printanière et la gratuité pour les autres sites, le tourisme culturel à Guelma n'arrive toujours pas à prendre sont essor.
Cela fait deux années déjà que le décret exécutif 05-488 portant transformation de la nature juridique de l'Agence nationale d'archéologie et de protection des sites et monuments archéologiques en un établissement public à caractère industriel et commercial doté d'une autonomie financière dénommée « Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés », est en application. Malheureusement, aucun impact positif en matière de festivités n'est perçu à ce jour dans ce secteur en léthargie depuis sa création, en l'occurrence sur les sites de Guelma. Le ministère de la Culture a classé, aux termes de la loi 98-04, plusieurs sites et monuments historiques dans la wilaya de Guelma, dont le plus majestueux est le Théâtre romain de la ville de Guelma situé au nord-est de son centre, surplombant l'ex-oued Skhoune. Datant de la moitié du IIe siècle aux premières années du IIIe siècle de l'ère chrétienne, du haut de ses gradins, il peut accueillir 3600 personnes assises à travers son amphithéâtre de 64 m de large. Il comprend, en outre, une façade, une scène, des issues, des vestiaires, dépendances, des loges prétoriennes sans omettre un mur périphérique antique qui font du Théâtre de Guelma l'un des plus complets au monde si on le compare au théâtre de Pompée ou celui de Rome qui ont subi les affres du Moyen-Age et le joug mussolinien.
RESTETUTA ANNEA AELIA, LA GENEREUSE
L'histoire retiendra à jamais que le Théâtre antique de Guelma a été construit durant l'époque de l'empereur Septime Sévère, grâce à un don de 400 000 sesterces fait à la municipalité de Calama (Guelma) par une femme citoyenne de la même ville, du nom de Restetuta Annea Aelia, prêtresse perpétuelle et mère des deux augustes. Une somme faramineuse, si l'on se réfère à la solde d'un légionnaire qui était de 3000 sesterces ou à une miche de pain qui valait 1,5 sesterce. Durant des siècles, ou du moins lors de la présence romaine, le théâtre fut un lieu de représentations et de spectacles organisés par les notables de la cité pour les citoyens de Calama. Un premier sauvetage et une restauration du site en 1906 ont été menés par l'archéologue Joly, maire de cette même ville. Dès lors, son exploitation pour l'organisation de festivités ne s'était pas fait attendre. « Les fêtes antiques de Calama » ont débuté comme l'atteste une invitation en notre possession datant du 28 mars 1908 émanant du comité des fêtes de l'époque dont nous révélons le texte : « Monsieur, j'ai l'honneur de vous inviter aux fêtes antiques qui seront données dans notre Théâtre romain les 15 et 17 mai 1908. Si vous daignez accepter notre invitation, nous prendrons à notre charge tous vos frais pendant votre séjour à Guelma et accueillerons de même toute personne qui serait envoyée par vous. Vous trouverez ci-joint une note annonçant nos fêtes. Nous vous serions reconnaissants de lui réserver bon accueil. Veuillez, agréer, monsieur, l'assurance de nos sentiments les plus distingués. » Signé : le président . En parallèle, la restauration du site s'achèvera en 1918. En effet, renouant avec le passé, les fêtes n'ont cessé d'avoir lieu, pour s'estomper définitivement au début des années 1970. Bien plus tard, en 1986, les autorités locales, en creusant un gigantesque trou en amont du site, créèrent un déséquilibre et tassement dans l'assise du théâtre, provoquant des failles de plus de 40 cm par endroits.
Festival officieux
La bêtise humaine a failli anéantir des siècles d'histoire. De cette bourde, une deuxième restauration fut nécessaire et le trou comblé. Il abrite aujourd'hui un jardin épigraphique contenant plusieurs pièces archéologiques de la région de Madaure et de Khemissa. Quant à l'éventuelle réhabilitation du Festival de Calama, selon le directeur de la culture de la wilaya de Guelma, se référant à une déclaration toute récente d'un responsable de l'ONCI – Office national de la culture et de l'information – faite à partir d'Alger à notre confrère d'El Khabar à ce sujet, rien n'est officiel puisque aucune correspondance ne lui est parvenue de son ministère de tutelle en ce sens. Du côté du responsable du Théâtre romain, même constat, ce dernier ne l'a appris qu'à travers la presse. Déjà des dysfonctionnements et des déclarations fantaisistes, selon certains, car tout est basé sur les fonds. Où trouver l'argent pour honorer les cachets des artistes ? Vu que le lieu est sous la coupe d'une jeune entreprise sans le sou.


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