Le vernissage de l'exposition « Terre vue d'en haut » s'est déroulée hier à la Cité des sciences du boulevard Frantz Fanon (Alger). Organisée par le Service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, l'exposition se tiendra jusqu'au 19 août. Le large public pourra y prendre pied de 13h à 19h. Cette exposition, la première du genre, a été montée par le centre Science avec le soutien actif du ministère français des Affaires étrangères. Plusieurs organismes de recherche français y ont également participé. Présentée en français et en arabe, cette manifestation, sans grande prétention, donne un aperçu sur l'utilisation des satellites pour l'observation de la planète. Le public aura ainsi des idées sur l'imagerie satellitaire dans le développement de la recherche. Les domaines dans lesquels est utilisé ce moyen, tels la météorologie, la protection de l'environnement, l'agriculture ou encore les communications, seront mis en avant. « Extraits d'une base mondiale d'images satellites homogènes et en couleurs naturelles, les visuels ouvrent une fenêtre depuis l'espace », soutient-on. L'exposition aborde la diversité de cette contribution en 7 îlots. Des affiches ainsi que des sculptures accompagneront cette exposition. Il est à rappeler que la structure imposante qui accueille cette exposition dans un module situé au rez-de-chaussée n'accueille que des événements sans grande portée. Pas moins de 30 espaces sont fermés au public dans cette structure s'étalant sur 3 ha qui a coûté la bagatelle de 8 milliards de centimes. Néanmoins, M. Rabia, vice-président chargé des affaires culturelles à l'APC d'Alger-Centre, assure que les espaces seront dotés d'équipements nécessaires d'ici à 2008. « Si la structure existe, le mérite revient aux élus de l'APC d'Alger-Centre. Le lieu allait être transformé en centre commercial, n'était la célérité avec laquelle a travaillé l'exécutif communal. » Reste que seuls quelques espaces fonctionnent sans que les citoyens puissent en profiter. Il s'agit ainsi de la salle de conférences, du planétarium géré par le Craag et de l'espace, au deuxième étage, que s'est arrogé l'association Déserts du monde, ONG mise en place à l'initiative du ministre de l'Environnement et du Tourisme. L'élu de l'APC ne tarira pas d'éloges sur celui-ci, sans lequel la structure ne serait pas sortie de terre. Les autorités ne semblent pas vouloir prendre à bras-le-corps ce projet vu l'état dans lequel se trouve sa façade après l'attentat à la bombe qui a ciblé le Palais du gouvernement. Les fenêtres de la cité ont volé en éclats sans que l'APC décide à les réparer. « Un bureau d'études sera mis en place pour inventorier les dégâts », rassure M. Rabia.