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Rêve brisé en haute mer
Publié dans El Watan le 15 - 08 - 2007


Considéré chez nous, il y a peu de temps encore, comme étant plutôt marginal, le phénomène de l'immigration clandestine prend aujourd'hui des proportions des plus inquiétantes. Il ne se passe plus un jour sans que les gardes-côtes sauvent des dizaines de jeunes candidats à l'exil en détresse, en plein milieu de la Méditerranée, ou sans que ceux-ci repêchent des corps anonymes d'adolescents bercés par le rêve d'un ailleurs meilleur. Un ailleurs où, se disent-ils, ils pourront encore avoir la chance de sauver leur jeunesse. Dans toutes les régions du pays, ils sont légion à accepter le principe de gagner les côtes espagnoles ou italiennes à n'importe quel prix. Même si cela doit se faire au péril de leur vie. Et les images de cadavres boursouflés d'immigrants clandestins rejetés par la mer ou de Subsahariens traqués en haute mer par des vedettes ultramodernes que les grands networks européens passent en boucle à longueur de journée ne les dissuadent pas un instant de passer à l'action. Les 150 000 DA nécessaires pour la traversée exigés en moyenne par personne par les passeurs ne constituent pas non plus un écueil pour les harraga. L'essentiel est de partir, même si beaucoup d'entre eux savent qu'en réalité ils n'ont fait qu'acheter leur mort au prix fort. Certes, l'espoir fait vivre. C'est probablement ce qui, souvent, rend possible l'impossible aux yeux de nos jeunes. Mais le décompte macabre des victimes recensées au chapitre de l'immigration clandestine prouve que l'espoir, dans ces cas-là, ressemble plus à une chimère et n'est d'aucune aide ni d'aucun secours lorsqu'on se retrouve prisonnier, en une nuit sans étoiles, des crocs d'une mer déchaînée. Inutile de jouer sur les mots ou de se voiler la face : accepter de risquer sa vie sur une embarcation de fortune vulnérable au simple petit caprice du temps, juste pour réaliser le rêve modeste de finir « plongeur » à vie dans un café à Milan ou homme à tout faire dans les vergers de l'Andalousie n'est pas à voir autrement qu'une tentative de suicide. Présentement, nous sommes bien face à un cas de tentative de suicide collectif. C'est la raison pour laquelle l'Etat a tout lieu de s'inquiéter de la situation, car si les jeunes commencent à se donner la mort, c'est que l'espoir agonise.

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