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Mostaganem. « Les Sablettes », une plage qui se dégrade
Publié dans El Watan le 18 - 08 - 2007

La proximité du grand centre urbain qu'est Mostaganem dont la population estivale quintuple l'espace d'un été, fait que la plage des « Sablettes » est la plus fréquentée de la côte.
Un record qu'elle partage quasi équitablement avec Ouréah. Les deux sites balnéaires relèvent administrativement de la commune de Mazagran. L'incohérence d'un découpage administratif qui aura pratiquement dénudé le chef lieu de toutes les structures rentables. Cependant, la conséquence la plus pernicieuse est celle relative à l'incapacité de cette petite commune à gérer convenablement l'ensemble de son territoire administratif. Si bien que malgré les investissements privés réalisés depuis une décennie entière, jamais la plage des « Sablettes » n'aura réussi à se concilier ses administrés sédentaires, ni à fortiori ses milliers de visiteurs qui, en été, défilent sans discontinu sur cette plage dont la réputation de lieu d'égarement semble, au fil des ans, se confirmer. A telle enseigne qu'aucune famille de Mostaganem ne daigne s'y rendre ne serait-ce que pour une courte virée. D'où cette fâcheuse tendance à n'accueillir que des vacanciers occasionnels qui pour la plupart viennent en force uniquement durant les week-ends. Hormis quelques émigrés qui y viennent souvent en famille, le reste des visiteurs se conjugue exclusivement au masculin pluriel. Alors que quelques hôtels de grand standing se comptant sur les doigts d'une seule main tentent parfois avec beaucoup de bonheur de satisfaire leur clientèle –celle des des professions libérales et des pétroliers de la Sonatrach qui tous les ans, élit domicile à l'hôtel El Mountazah- les autres structures éprouvent des difficultés à satisfaire une clientèle hétéroclite et accablante. C'est pourquoi, malgré les efforts de quelques opérateurs, c'est surtout le pouvoir d'achat du client qui fixe le menu et qui ajuste la prestation. Ceux qui avaient opté pour un tourisme populaire en auront pour leur compte. Très rapidement, la situation glissera ostensiblement vers la déchéance. Si bien qu'à quelques semaines de la fin des vacances, l'état de dégradation dans lequel baigne cette plage est absolument affligeant. Partout, ce sont des immondices, des tessons de bouteilles, des ustensiles en plastique qui jonchent le sol. Avec ses moyens dérisoires, la commune semble éprouver toutes les peines à garder un semblant de propreté. Un tâcheron privé, payé par la DAS, emploie 7 manœuvres pour nettoyer la principale artère. Tout juste derrière un mini complexe, une décharge permet de recueillir les détritus qui seront ensuite parcimonieusement acheminés jusqu'à la décharge communale de Hassi Mamèche.
Incertitudes nocturnes
L'image que gardera le visiteur des « Sablettes » n'a rien à voir avec un lieu de villégiature. N'était-ce la mer qui engloutit toutes les rancoeurs par la grâce d'un bain si longtemps attendu, le passager pourrait partir aussi fâché qu'à son arrivée. Durant les week-ends, il faut souvent de la persévérance pour se frayer un chemin jusqu'à la plage. Les nombreux opérateurs qui depuis plusieurs années tentent en vain d'offrir quelques agréments sous forme de parasols et de chaises longues, n'en éprouvent pas moins quelques difficultés à rentabiliser leurs investissements. Très souvent les prix pratiqués qui paraissent à la portée de toutes les bourses, semblent ne pas être du goût de certains clients qui ont la détestable manie de tout négocier. Mais avec le temps, les propriétaires des solariums auront appris à composer avec des clients explosifs. Mais c'est le soir que la plage des « Sablettes » offre son visage le plus hideux. Les familles qui viennent de toute l'Algérie à la recherche d'un havre de paix n'hésitent pas à sortir faire des emplettes chez une vingtaine de boutiques où l'artisanat local offre quelques satisfactions. C'est cet instant de détente et de fraîcheur que choisissent quelques énergumènes pour venir s'adonner à leur instinct bestial. Profitant d'une obscurité structurelle dont n'arrive pas à se départir la plage, ces voyous n'hésitent pas à utiliser un discours décousu et malsain fait d'injures et d'insanités. Heureusement que les gendarmes continuent, aidés il est vrai par un détachement de la garde communale, malgré la fatigue des journées de 20 heures, à assurer une sécurité relative. Autrement, il est à parier que les délits et autres agressions pourraient atteindre des proportions alarmantes. Et cela, surtout au niveau des nombreuses venelles d'accès dont l'éclairage attend vaillamment d'être branché. Là encore, ce sont les interminables rondes des Land-Rover des hommes en vert qui parviennent à maintenir une certaine sécurité. Un éclairage public conséquent leur serait d'un grand secours. Chaque année, les visiteurs et les opérateurs qui s'investissent sans compter, semblent garder l'espoir que l'administration mettra un jour les moyens afin que la plage des « Sablettes » retrouve son lustre d'antan. Sinon à quoi aura servi cet acharnement des uns et des autres à construire des structures hôtelières et touristiques qui ont le mérite d'exister. Même si parfois, les prestations sont loin des standards offerts ailleurs dans les autres pays du Maghreb. Cette perspective n'aura aucune chance de se concrétiser si le minimum de propreté, de salubrité et de sécurité n'est pas garanti. Car, il n'aura échappé à personne qu'une bergerie qui abrite plus de 300 brebis, continue de côtoyer l'un des plus prestigieux hôtel de la région. Aux alentours, l'APC qui aura fait l'effort de planter des poteaux pour l'éclairage, ne parvient pas, à quelques jours de la clôture de la saison, à les mettre en fonction.


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