Malgré plusieurs lettres adressées à la Direction de moudjahidines de la wilaya d'Oran, Mme Belmekki Aicha, veuve de chahid, lance un appel de détresse à l'occasion de la célébration de la journée du Moudjahed. En sa qualité de veuve de Chahid, cette dernière âgée de 83 ans, sans aucune ressource et atteinte d'une maladie incurable, souhaite bénéficier des avantages octroyés par la Loi du chahid et du Moudjahed. Mon défunt époux a été tué à Oran en 1956 après son retour de Oujda et après avoir milité dans plusieurs associations et formations politiques de l‘Algérie en pleine révolution et en assurant même des liaisons avec des hauts cadres de la lutte armée de libération. Il a été l'un des formateurs à Oujda du premier groupe des services des transmissions de l'ALN sous les ordres de colonel Abdelhafid Boussouf. Depuis 1991, J'ai constitué tout un dossier pour pouvoir prétendre à mes droits et surtout bénéficier des soins en raison de ma santé fragile. Aucune réponse ne m'a été donnée par le Ministère des moudjadines qui a réceptionné, le 31decembre 1991, mon dossier. Dans une lettre adressée au premier magistrat du pays, cette femme lance un SOS pour que la veuve d'un chahid, écrit- t-elle, ait une compensation comme reconnaissance à la mémoire de son mari et à son sacrifice qui n'a pas été vain.