Plus que quelques semaines et la période des vacances s'achève. Les travailleurs en congé reprendront leurs postes, les élèves et les étudiants – contre le gré de quelques-uns qui préfèrent le repos – reviendront à la vie scolaire et universitaire. « Avant un mois de la rentrée, j'ai commencé à me préparer. J'ai emmené mes enfants à la plage en signalant que ce seront les dernières sorties de l'été », souligne un parent d'élève. « Ce sera pour moi une rentrée difficile, puisque je n'ai pas pu profiter de mes vacances », s'est exclamée une jeune étudiante qui précisera : « Mon congé a été une période de révisions car, malheureusement, je me prépare pour les examens de rattrapage. » Avec la différence de motivation des élèves et des étudiants pour la rentrée, les rues de Bab Dzair, cœur de la ville de Blida, demeurent jusqu'à des heures tardives une exposition des affaires scolaires. Les parents promènent leurs enfants dans ces rues et leur achètent tout ce dont ils auront besoin pour l'école. Cartables, tabliers, vêtements de rentrée et cahiers : tout est présent. « Ce qui est étonnant, c'est qu'on a eu des listes d'affaires scolaires avant les vacances », a signalé un libraire. On apprendra que ces listes là sont distribuées par certains enseignants à leurs élèves avant les vacances pour éviter un retard à la rentrée. « Concernant les cartables, Spiderman est le phénomène de la rentrée », a déclaré un vendeur qui ajouta : « Les jeunes garçons optent pour Spiderman et refusent tout autre personnage, sinon les fillettes choisissent Foulla. » Concernant les prix, il précisera : « Les prix restent variés et il en existe pour toutes les catégories d'individus. Pour cette année, les cartables commencent à 800 DA et ne dépassent pas les 1600 DA. » Les parents essayent de ménager leur porte-monnaie pour satisfaire les besoins de leurs enfants et affronter les différentes charges de leur vie, surtout avec l'approche du mois sacré. Dans ce contexte, un des parents déclare avoir beaucoup de peine à satisfaire les demandes de ses 5 enfants scolarisés, dont un est un nouveau bachelier, et à pouvoir mettre un peu d'argent de côté afin d'entamer le mois de Ramadhan, notamment avec la flambée des prix que connaît le marché ces derniers temps.