Suite à l'article intitulé « Malaise au CHU Beni Messous », paru dans l'édition du mardi 28 août 2007, mettant en cause la gestion du président de la commission des œuvres sociales de la structure hospitalière, Karim Belakhdar, ce dernier a réagi aux déclarations du porte-voix des membres majoritaires de la COS, Abderrahmane Sekkouti. Dans la mise au point adressée à notre rédaction, le président de la COS, soutenu par le trésorier et deux membres de la section syndicale, tient à préciser que « les membres plaignants sont convoqués lors des réunions de travail, mais refusent notre invitation. (…). » « Nous travaillons, précise-t-il, avec les lois et le règlement intérieur de la COS (…). La COS est conventionnée avec un commissaire aux comptes agréé par les tribunaux d'Alger qui tient notre comptabilité à jour. » Et d'ajouter plus loin que « même pour des décisions administratives et juridiques, nous consultons notre conseiller juridique ». A propos de ces accusations, une « plainte sera déposée auprès du procureur de la République ». Quant aux membres majoritaires dont le vice-président du COS, Djamel Chaouch, ils soutiennent mordicus les accusations concernant la gestion floue du président de la COS. « Nous maintenons toutes les accusations que nous avons portées contre le président de la COS et ce, pour sa gestion opaque et pour les décisions qu'il prend de manière unilatérale, sans consultation aucune. » Soulignons, pour notre part — et dans un souci d'équité —, que le président de la COS, après nous avoir fixé un rendez-vous le 12 août dernier, a refusé de nous faire part du malaise, et n'a daigné réagir qu'après publication de l'article en question.