L'article paru dans notre édition du lundi et intitulé « Conflit à l'école des jeunes sourds-muets » a fait réagir le directeur, M. Djemaa Nacer que nous avons rencontré hier et qui réfute en bloc les accusations portées à son actif par le SNAPAP ainsi que la commission des œuvres sociales de l'établissement. Rappelons, en effet, que le mandat de ladite commission a expiré depuis février 2006, le directeur dément toutes sollicitations pour autoriser la tenue d'une assemblée élective pour le renouvellement de la commission et affirme qu'il est à l'origine de cette demande. Exhibant des documents, notamment une convocation datée du 19 novembre à l'adresse du président de la commission, le directeur souligne que de nombreuses démarches ont été faites de sa part et que ce sont les membres de cette commission qui se sont dérobés à chaque fois. Le motif, selon lui, est le suivant : « Ces gens n'ont jamais présenté aux travailleurs leur bilan annuel comme il se doit, et ce, durant les trois années de leur mandat ». Rencontre qui promet, semble-t-il, d'être houleuse. Par contre, souligne-t-il, « ils continuent à signer des conventions avec des fournisseurs, alors que leur mandat a expiré ». Cette situation l'a amené, selon ses déclarations, à les mettre devant le fait accompli en décidant d'une réunion prévue aujourd'hui avec les travailleurs pour amener la commission à rendre compte de son bilan moral et financier. En l'absence de ces démarches réglementaires et leurs PV signés, le directeur dit être dans l'impossibilité d'effectuer le virement de l'argent qui, soi-disant, représente la pomme de discorde. En outre, le directeur réfute aussi l'accusation selon laquelle il refuse d'accuser réception du courrier comme il considère non sérieuse toute évaluation négative de son travail du fait qu'il n'est aux commandes de l'établissement que depuis trois mois. Par ailleurs, la raison de ce conflit serait due, selon lui, à un rendez-vous raté avec le responsable du Snapap à Constantine et qui aurait mis ce dernier en colère.