Nous avons l'impression que le pouvoir n'a pas de couleur idéologique et politique. Il n'a pas d'identité nationale », estime l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche. Intervenant à l'ouverture des travaux du 4e congrès du FFS, tenu jeudi dernier à Zéralda, M. Hamrouche estime : « Il y a actuellement une grande confusion dans le discours, les choix stratégiques et les décisions de ce pouvoir. » Contrairement à MM. Aït Ahmed et Mehri, Mouloud Hamrouche estime que le changement passe « par le changement des hommes si ceux-ci changent leurs pratiques et leur manière de gestion ». Selon lui, « l'unique voie salvatrice consiste à gérer autrement ». Car, indique-t-il, le pays entame une nouvelle étape et la répression n'a plus de sens politique. Pour Mouloud Hamrouche, en dépit des milliards de dollars engrangés, le pays souffre de mauvaise gouvernance. « L'échec de la gouvernance est total. Les méthodes de la gouvernance sont à l'origine des échecs répétitifs », souligne-t-il. L'improvisation, tranche-t-il, ne paye pas et la gestion du pays devra se faire près de la société. « On ne peut pas gérer le pays loin de la société », conclut-il.