Devant la surcharge des classes, en particulier dans le cycle moyen, les chefs d'établissements ont été instruits par leur tutelle pour l'utilisation des classes vides au niveau du primaire et à un degré moindre dans les lycées. La décision, selon le secrétaire général de la direction de l'Education, vise à améliorer les conditions de scolarisation, surtout dans le moyen qui connaît une surcharge alarmante, à raison de 50 élèves par classe. Des groupes d'élèves des CEM vont pouvoir ainsi poursuivre leurs études dans des écoles primaires et des lycées, en attendant, nous dit-on, la construction de nouvelles structures. Pour cette année, il a été réceptionné trois nouveaux collèges et un quatrième est en voie d'achèvement à Beni Haoua. Cependant, le déséquilibre entre l'offre et la demande reste posé, en particulier dans les grands centres urbains, tels que Chlef, Chettia, Boukadir, Ouled Fares, Aïn Merane et Ténès. L'on dénombre quelque 93 988 élèves dans le moyen, dont 23 482 nouveaux inscrits. Le cycle primaire, quant à lui, enregistre 125 713 élèves, dont 16 806 franchissent pour la première fois les portes des établissements, auxquels sont venus s'ajouter 2 groupes scolaires et 15 salles de classe. Pour sa part, le secondaire accueillera 30 018 lycéens, parmi lesquels 8 353 nouveaux inscrits. Toutefois, ce palier n'a bénéficié cette année d'aucune structure supplémentaire, hormis les projets en voie de lancement dans certaines localités. L'autre contrainte à laquelle devraient faire face certains établissements concerne le déficit en enseignants, puisque l'on dénombre un besoin de 122 enseignants, tous cycles confondus. Le moyen a besoin de 75 enseignants, le primaire de 27 et le secondaire de 20. Les effectifs en place s'élèvent globalement à 10 979 enseignants. Côté restauration, il est fait état de la réception de 8 cantines scolaires venant renforcer les 298 existantes, lesquelles assuraient des repas pour 86 000 élèves.