A quelques jours du mois de Ramadhan, les habitants d'Arzew ont remarqué une progression du nombre des SDF qui ont occupé les allées de plusieurs points de la ville, notamment les gares routières, le centre-ville, les banques et l'antenne des PTT. Des familles entières, des parents avec leurs enfants en bas âge, interpellent les passagers pour attirer les âmes charitables et avoir quelques sous. Le nombre des mendiants a connu une progression considérable depuis ces dernières semaines. Au centre-ville, l'on a constaté la présence de plusieurs arrivistes habillés en haillon. « Ces mendiants croient que tous les habitants d'Arzew sont riches eu égard à la présence de la zone industrielle, alors que la vérité est toute autre, vu que 70% des jeunes de cette ville sont exposés au chômage », déclarera un commerçant. Les chauffeurs de bus s'accordent à dire que la plupart de ces mendiants viennent des villages limitrophes, tels que Hassi Bounif, Béthioua, Gdyel et même de certaines villes de l'Oranie, comme Mostaganem et Aïn Témouchent. Selon des sources de l'APC, « On a introduit des demandes auprès de la DAS (Direction des Affaires Sociales) en prévision de la saison hivernale pour un éventuel placement dans les établissements spécialisés comme Diar Errahma de Misserghin. Cependant, aucune suite n'a été donnée à cette correspondance ».