Le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, l'ex-SG du FLN, Abdelhamid Mehri, et l'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, appellent à la mise en place d'« un processus de démocratisation du pouvoir, de son exercice et de son contrôle ». Ils estiment, dans une déclaration commune rédigée à Alger la semaine dernière, que la mise en place d'un tel processus « constitue le chemin de la sécurité nationale, de la stabilité et de l'espoir ». De plus, ils se disent persuadés que toutes les composantes de la société s'impliqueraient et s'engageraient dans la concrétisation de ce processus. Les trois personnalités condamnent par ailleurs tous les attentats et partagent la douleur des familles des victimes et leur expriment leur entière solidarité. Ils affirment que « terreurs et violences ne sont pas les voies de l'espérance ». Ceci en clamant que « la négation du politique, la répression et l'exclusion ne sont pas des solutions aux multiples difficultés et impasses que connaît le régime ». Les trois personnalités se montrent aussi disposées à apporter leur contribution à la recherche de solutions de sortie de crise dans toutes ses dimensions.