Les parents d'élèves des localités rurales, situées dans la commune de Sidi Moussa, rencontrent d'énormes problèmes relatifs à la scolarisation de leurs enfants. Plusieurs parmi ces derniers ne sont pas inscrits, car n'ayant pas atteint l'âge de 6 ans révolus. Les écoles de Hadji, Ronda et de Raïs n'acceptent plus ces enfants dans les classes préparatoires. Selon leurs directeurs, « il n'y a pas de classes conçues pour accueillir cette catégorie ». Par exemple, le père d'Anis qui n'a pas pu inscrire son enfant, âgé de 5 ans et 9 mois, à l'école Nezzali. Il était obligé de tenter sa chance dans l'une des deux écoles à Raïs, où les classes normales accueillent entre 20 et 25 élèves. Hélas, le chargé de direction déclare « ne pouvoir plus prendre le risque d'une telle procédure en l'absence d'un directeur désigné par la tutelle ». L'autre école, toujours à Raïs, reçoit plus de 400 élèves pour toutes les années du cycle primaire. « Il n'y a pas assez de places pédagogiques pour accueillir les enfants n'ayant pas atteint l'âge de 6 ans », affirme son directeur. En dépit des nouveautés de ce phénomène, les enfants des fonctionnaires en sont victimes. La situation se complique davantage pour les mères travailleuses qui tentent d'envoyer leurs enfants à l'école à défaut de crèche. Jusqu'à ce jour, 15 cas sont touchés par ce problème, à travers les écoles rurales, situées dans la commune de Sidi Moussa, tandis qu'à Gassem et à Ouled Allel, la rentrée scolaire s'affiche des plus difficiles au niveau de la wilaya déléguée de Baraki. Les élèves, déjà scolarisés dans les trois écoles, souffrent comme à chaque année du manque d'enseignants en langue française. « Il faut attendre plusieurs semaines pour, probablement, combler ce manque » sur le niveau des enfants dans cette matière. Le faible taux de réussite en 6e enregistré les précédentes années en fait foi. Pour certains, le recrutement de contractuels n'a pas été toujours la meilleure solution.