L'association écologique El Manara de Collo, qui demeure l'une des plus actives des associations locales, et qui se distingue par des initiatives louables dans le domaine de la protection de l'environnement, veut marquer la Journée nationale de la ville qui coïncide avec le 20 février par une large campagne de plantation d'arbres et de nettoyage du littoral. Un programme qui s'étale sur deux journées a été donc tracé. La première journée sera consacrée à la plantation d'arbres le long des trottoirs démunis des cités urbaines et le reboisement du pourtour du jardin public de la rue Rouibeh-Tahar. Des arbustes décoratifs seront également plantés au niveau de certains carrefours de la Zhun. La deuxième journée sera consacrée à la lutte contre la pollution marine avec l'aide certainement précieuse des plongeurs du club subaquatique Planète bleue. Elle concerne une opération de nettoyage de la plage de la baie des Jeunes filles, qui est continuellement assaillie par les eaux usées et les déchets, notamment des sachets et bouteilles en plastique donnant une image hideuse de décharge publique. Le jeune président de cette association, Soufiane Hassaïne, qui n'a pas été découragé par le rejet de sa plainte contre l'APC sur la prolifération inquiétante des immondices et du bétail errant, estime que cette campagne de reboisement et de nettoyage est surtout orientée vers le citoyen pour le sensibiliser sur la nécessité de son implication dans le nettoyage et la préservation de son environnement immédiat. Concernant le nettoyage du littoral notre interlocuteur nous dira qu'il s'agit d'un “double objectif, à savoir préparer la saison estivale et inculquer la culture de l'environnement et du tourisme dans la société”. Pour la réussite de cette campagne, cette association sollicite l'aide matérielle de l'APC. A signaler également que l'APC de Collo a lancé, depuis le week-end dernier, une grande opération de nettoyage de la cité Habl el Oued avec une forte participation des habitants de cette cité urbaine qui souffre énormément de son cadre de vie incommodant. Les nombreuses crevasses de la route de la Palestine ont été, également bouchées avec de la terre. A. Boukarine