La teneur de bilan élaboré durant les vingt premiers jours du Ramadhan par la police judiciaire de la sûreté de wilaya pour la seule ville de M'sila laisse supposer que l'activité criminelle s'est accentuée pendant cette période, comparativement aux autres mois de l'année, et les préceptes de miséricorde et de pardon, devant caractériser les relations entre les hommes pendant ce mois, n'ont pas dépassé le stade de discours. L'intensité de la criminalité s'est traduite par l'importance des affaires traitées pendant cette période. C'est ainsi que plus de 61 affaires, mettant en cause 99 personnes, ont été traitées par les services de la police judiciaire de la sûreté de M'sila pendant les 20 premiers jours du Ramadhan. Les vols tiennent le haut du pavé dans le recensement des activités macabres, avec 25 affaires ayant mis en cause 35 personnes dont 6 mineurs. Présentées au procureur de la République près le tribunal de M'sila, 27 personnes ont été mises sous mandat de dépôt et 4 sous contrôle judiciaire. Viennent ensuite les affaires qualifiées de crimes et délits et relatives aux agressions, coups et blessures. Les services de la police judiciaire ont enregistré pendant cette période 22 affaires mettant en cause 28 personnes dont 3 mineurs. Présentées au procureur de la République, 5 personnes ont été mises sous mandat de dépôt. 7 affaires liées à la détention et à l'usage de stupéfiants et de psychotrophes ayant mis en cause 9 personnes ont été traitées par la police judiciaire. Présentées au procureur de la République, les 9 personnes ont été mises sous mandat de dépôt. Trois affaires liées à la falsification de billets de banque, ayant impliqué 5 personnes et une autre affaire ayant trait à la constitution d'association de malfaiteurs impliquant 8 personnes dont 3 mineurs ont été traitées par la police judiciaire. Présentées au procureur, 7 personnes ont été écrouées. A la lumière de ces données, il va sans dire qu'il y a accentuation de la criminalité pendant la période du Ramadhan. Pour contrecarrer les effets de cette criminalité, nous dira le commissaire de la police judiciaire, il a fallu la mise en œuvre d'une approche adéquate avec une disponibilité plus accrue et le renforcement des services de sécurité dans les lieux publics, notamment les marchés, et la présence de ces services de sécurité dans les endroits à haute fréquentation, a-t-il précisé.