La ville de Sougueur a vécu une nuit agitée, mardi, du fait d'une intoxication collective que l'enquete préliminaire lie, en attendant les conclusions des analyses, à la consommation de gateaux avariés. En effet, selon des sources hospitalières, les premières vagues de malades présentant des symptomes (vomissements et diarhées) liées à une toxi-infection avaient commencé à affluer quelques heures seulement après la rupture du jeûne et l'afflux n'avait cessé qu'aux environs de quatre heures du matin. Les malades sont acheminés, signale-t-on, de différents quartiers de la ville. C'est une patisserie vendue aux quatre coins de la ville mais fabriquée par un même commerçant du centre-ville que les enqueteurs avaient vite fait d'identifier. Côté officiel, une cellule de crise dirigée par le chef de Daïra aurait été constituée. Au total ce sont donc presque 40 malades, agés de 2 à 70 ans, dont ceux sérieusement atteints, qui sont gardés sous observation médicale à l'hopital Guermit Naceur. Cela intervient dans un contexte épidémiologique local marqué par l'enregistrement de 10 cas confirmés de fièvre typhoide sur les 46 admissions au niveau du service infectieux de l'hopital civil Youssef Damerdji du chef-lieu. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, 14 malades sont topujours sous observation médicale. Bien que jugulée, l'épidémie de la fièvre typhoide, causée par l'alimentation en eau depuis un puits aujourd'hui fermé, à la cité des 500 logements (ex-Leishner), a généré la mise en branle d'un plan Orsec mais aussi des dépenses faramineuses liées aux soins prodigués aux malades. Des équipes médicales iténérantes sont, depuis, à pied d'œuvre.