Les résultats des analyses du laboratoire d'hygiène de la wilaya ont confirmé, hier, la thèse de la crème pâtissière et du poulet à l'origine d'une intoxication collective ayant affecté près de 400 résidentes de la cité universitaire Nahas Nabil, dans la nuit de lundi à mardi derniers. Selon une source bien informée, les analyses des échantillons du repas servi au dîner, composé de riz, de poulet et d'une pâtisserie, ont révélé un taux très élevé de bactéries pathogènes dans la crème pâtissière ainsi que la présence de quantités importantes de staphylocoques dorés dans le poulet conservé au réfectoire, lequel s'est avéré impropre à la consommation. Par ailleurs, les résultats des analyses ont permis aussi de dévoiler que même le cachir était impropre à la consommation. Cette viande, servie aux étudiantes de la cité Nahas Nabil le même jour à midi, était conservée dans des conditions déplorables. En attendant les résultats de l'enquête menée parallèlement par les services de la sûreté de wilaya – le laboratoire de la police a été lui aussi destinataire d'échantillons du repas douteux – l'on saura que le fournisseur des pâtisseries en cause a été identifié. Il s'agit d'un pâtissier exerçant clandestinement dans la cité Boussouf, après avoir fait l'objet d'une décision de fermeture par les services de contrôle pour défaut d'hygiène. Quant aux fournisseurs du poulet et du cachir, ils sont en cours d'identification. Pour rappel, la même cité a connu une intoxication collective le 19 mai 2002, où des dizaines de résidentes ont été hospitalisées après avoir consommé du poulet avarié lors d'un festin organisé à l'occasion de la journée nationale de l'étudiant. F. Raoui , S. Arslan