Licenciés il y a de cela 15 mois, 30 agents de sécurité, anciens salariés chez Algérie Télécom, ne cessent de crier à qui veut entendre ce qu'ils considèrent comme une « injustice » dont ils font l'objet et réclament « leur réintégration dans leurs postes de travail », d'autant plus qu'ils sont en possession d'un jugement définitif en leur faveur. Ces 30 chefs de famille ont, en effet, selon leur plainte, rejoint les effectifs d'Algérie Télécom en avril 1998 pour assurer la sécurité dans la région de Kaf Abadia, dans la commune de Lahlaf, une localité « très chaude », durant la dernière décennie. Après l'opération de restructuration de l'entreprise en plusieurs filiales, ils ont été orientés, sur la base d'une convention, vers la société « prévention et sécurité du travail », pour veiller sur les structures d'Algérie Télécom. Depuis ce transfert, affirment-ils, leur situation socioprofessionnelle a commencé à se dégrader jusqu'au jour ils ont été remerciés. Ne pouvant continuer à supporter l'indifférence de leur entreprise, ces « ex-salariés licenciés », ne cachent pas leur inquiétude quant à leur devenir, eux qui se disent déjà rongés par un quotidien marqué par les grands besoins de la vie.