A la veille du 1er Novembre et en plein Ramadhan, 21 agents de sécurité contractuels, recrutés depuis 1997, ont été mis à la porte par la Direction d'Algérie Télécom au motif que « les besoins de ces services ne justifient plus leur maintien ». Ils ont reçu chacun une correspondance les informant de leur licenciement pur et simple à compter du 31 octobre 2004. D'après les documents en notre possession, ce groupe de travailleurs a été recruté par le ministère des Postes et Télécommunications et était rémunéré sur le budget de l'Etat avant d'être mis à la disposition d'Algérie Télécom de la wilaya de Chlef depuis juin dernier. Dans une lettre ouverte, les agents en question, pour la plupart des pères de famille, dénoncent cette décision qu'ils considèrent comme une mesure abusive. Ils lancent un appel pressant aux autorités concernées pour réétudier leur cas. « Pendant longtemps, nous avions exercé dans des sites isolés et exposés à tous les risques et aujourd'hui nous sommes remerciés sans aucune contrepartie », indiquent-ils.