La première victoire de la saison, acquise jeudi dernier par les Sanafir, lors de la 5e journée du championnat de Superdivision, disputée face à l'USM Sétif, vient dissiper les appréhensions des fans clubistes, qui ont craint le pire pour leur équipe fétiche. En effet, avec une défaite, trois matchs nuls dont deux enregistrés à Constantine, les protégés de Mehimdet laissaient présager un avenir incertain, même si la chose était quelque peu prévisible, eu égard aux conditions catastrophiques avec lesquels le recrutement et la préparation de l'équipe ont été effectués. On se rappelle que les Clubistes n'ont commencé à se préparer que 15 jours avant le début du championnat, ce qui est réellement insuffisant pour une équipe qui aspire à jouer les premiers rôles. Un fait qui explique la méforme dans laquelle se trouvent les protégés du coach Mehimdet et le manque de cohésion entre les éléments d'un effectif sensiblement bouleversé. Le coach constantinois nous dira : « Nul ne peut faire une préparation sérieuse à quinze jours du début d'une compétition. Pour pallier ce manque ou à ce défaut, je suis obligé maintenant d'augmenter la charge des entraînements afin de rattraper le retard. Chose qui réduit le rendement compétitif des joueurs, mais cela reste un mal nécessaire. D'ailleurs, ce rendement s'améliore de match en match et franchement on est mieux loti que pas mal de clubs. Notre nul face à une équipe aussi huppée que le RC Kouba, puis notre victoire face à l'USMS montrent que l'équipe est sur une phase ascendante. » Interrogé sur le manque d'efficacité du compartiment offensif, Mehimdet avouera que ce compartiment lui cause beaucoup de soucis : « Il nous faut deux attaquants de métier, dont un qui possède une bonne puissance de pénétration dans la surface de réparation adverse. Le milieu offensif doit s'améliorer aussi pour mieux faire parvenir le ballon aux attaquants de pointe. Le chantier reste donc ouvert et les défauts seront améliorés au fur et à mesure. »