Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) considère l'organisation par l'Algérie d'un atelier pour l'interdiction des armes chimiques, comme un effort de plus dans ce domaine de la part de l'Algérie. "L'Algérie a été l'un des premiers pays à avoir signé et ratifié cette convention. Elle a toujours travaillé pour faire avancer la cause du désarmement", a-t-il indiqué, hier, lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale. Dix années après l'entrée en vigueur de la convention sur l'interdiction des armes chimiques, Rogelio Pfirter estime que beaucoup d'efforts et de progrès ont été enregistrés à travers le monde. Il estime le niveau des stocks de ces armes chimiques à 71 000 tonnes/AC. Plus de 30% ont été détruits sous la supervision de l'OIAC et de la communauté internationale. Le DG de l'OIAC souligne qu'il faut travailler plus afin que d'ici l'année 2012, tout le stock restant soit complètement détruit. "Il faut aussi travailler pour que les pays qui ne sont pas encore membres, adhérent à la convention". Il fera remarquer que les inspecteurs de l'OIAC travaillent en Russie, aux Etats-Unis et dans les pays qui ont déclaré leurs armes chimiques. "On a inspecté plus de 1200 installation". La convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) est en vigueur depuis dix ans. C'est l'instrument dont s'est dotée la communauté internationale pour écarter à jamais toute possibilité de mettre au point, de fabriquer, d'employer, de stocker ou de transférer ces armes redoutables. L'OIAC a pour mission de mettre en œuvre les dispositions de la convention sur l'interdiction des armes chimiques afin de concrétiser la vision d'un monde exempt d'armes chimiques et dans lequel est facilitée la coopération dans le domaine de l'utilisation de la chimie et à des fins pacifiques. A cet égard, son but ultime, selon son représentant, est de contribuer à la stabilité et à la sécurité internationale, au désarmement général et complet et au développement mondial. Toutes les installations de fabrication d'armes chimiques déclarées ont été mises hors service. Toutes sont soumises à un régime de vérification d'une rigueur sans précédent. Plus de 30% des 8,6 millions de munitions et conteneurs chimiques visés dans la convention ont été détruits sous vérification. Près du quart des stocks mondiaux déclarés, soit environ 71 000 tonnes d'agents chimiques, a été détruit sous vérification.