Cité « Titanic » : Sans gaz depuis 2003 Les locataires des 80 logements sociaux locatifs de la cite Titanic, à la sortie Est de Tiaret, n'arrivent pas à comprendre pourquoi depuis 2003, les responsables concernés n'ont pas daigné se pencher sur le problème de raccordement au gaz naturel, alors que leurs habitations sont situées sur le prolongement de la route nationale, a proximité d'un grand ensemble immobilier. Il est vrai que les responsables, dont ceux de la DMI, se targuent de clamer haut et fort cet appréciable 6ème rang à l'échelle nationale en taux de raccordement, mais la situation pour problématique qu'elle soit reste apparemment induite par l'interprétation du nouveau texte ministérielle de 2006, fixant les modalités pratiques de financement sur le chapitre 7/21. M. Abkari Saïd, Pdg de L'OPGI, a tenu à déclarer à ce titre que beaucoup de commandes ont été faites à Sonelgaz pour lesquels il est attendu les devis. Une application tout de même problématique à un moment où les locataires de l'OPGI, qui avaient participé en 2006 au financement des travaux de raccordement, en sont venus à exiger le remboursement. Eventualité écartée bien que ce responsable n'exclue aucune discussion. Alimentation en eau : L'ADE traque les fraudeurs La gestion de l'eau à Tiaret, au-delà de certaines restrictions observées ici et là, bien que dues aux chutes drastiques des réserves des nappes d'exploitations mais aussi et surtout à une vision globale discutable, pâtit des retombées de certains facteurs pour le moins pénalisants. Il en est ainsi de cette fraude qui semble se généraliser jusqu'à toucher des entrepreneurs qui, pour alimenter leurs chantiers, ne s'embarrassent pas de scrupules pour user de conduites pirates. Les services concernés qui continuent de lutter contre le phénomène ont traduit pour l'heure des dizaines de contrevenants devant la justice. Phénomène qui semble, dans les daïras de Mechraa-sfa, Sougueur et Dahmouni, voire au chef-lieu, s'exacerber au point de constituer une préoccupation majeure. Le plus inquiétant dans l'affaire ce sont les comportements scandaleux de certains citoyens qui, non seulement fraudent, mais arrivent jusqu'à agresser les employés de l'ADE. Une jeune demoiselle, chargée du contentieux, l'avait appris à ses dépens dernièrement à Oued-Tolba, chassée qu'elle fut à l'aide de pelles et d'ustensiles. Bien que poursuivis en justice, certains sont toujours tentés par la récidive et c'est dire l'inquiétude qui gagne les esprits enclins au légalisme. Lycée Mohamed Dib : Un établissement sans responsables ! La vacance des postes au lycée Mohamed Dib a généré une incroyable situation de flou dans la gestion de cet établissement secondaire. Situation induite par le départ de sa directrice, en fait l'épouse de l'ex-directeur de l'Académie, muté à Médéa puis à Mostaganem. Le suivant, officiellement nommé à ce poste, occupe actuellement un poste de responsabilité à l'Académie. Le troisième, qui cumulait les fonctions de censeur et de surveillant, serait carrément en congé. Une situation bien inédite au lendemain de la rentrée des classes et d'affaires administratives pendantes qui font couler beaucoup d'encre. Plutôt cocasse, la situation a de quoi susciter la colère justifiée des uns et des autres. A. K.