Des habitants de la ville pétrochimique, Arzew, attendent depuis des années leur raccordement au réseau gaz de ville. « Nous occupons ces logements depuis 2005, beaucoup de choses manquaient mais le pire c'est que, trois ans après, nous continuons à recourir à la bouteille de gaz », déclarent des locataires des 154 logements. Une bouteille qui atteint parfois les 240 DA. Installés avant eux, les résidants de la cité 226 logements vivent le même problème. Même cas pour ceux des 150 logements. Les locataires de ces trois nouveaux lotissements (226, 154 et 150 logements) implantés dans la zone urbaine « Zabana » n'arrivent pas à comprendre cette situation « alors que le nouveau CEM, juste à côté, a été branché », disent-ils. Selon ces habitants, la Sonelgaz leur a expliqué que la société ne pouvait rien entreprendre sans un bon de commande provenant du maître de l'ouvrage. Toutes leurs démarches demeurent jusqu'à présent sans réponse. « Lors de la campagne électorale, tous les candidats qui sont passés par là nous ont promis de prendre en charge les problèmes de notre cité mais, jusqu'à présent, rien n'a été fait », reprochent-ils aux élus. En plus du non raccordement au réseau gaz de ville, les rues de cette nouvelle petite cité sont dans un état très dégradé. Par ailleurs, des habitants ont aussi tenu à signaler le débordement perpétuel des égouts provenant des 154 logements et les nombreux désagréments qui en découlent.