Trente-six familles occupant les bâtiments 6, 7 et 19 de la cité des 286 logements sociaux, sise à Aïn Naâdja vivent le calvaire. La raison, depuis août 2007, ils attendent que leurs nouvelles demeures soient raccordées au gaz de ville. En dépit des démarches entreprises par les locataires pour situer la défaillance et les nombreux griefs adressés aux organismes concernés, notamment l'OPGI et Sonelgaz, les malheureux ménages ne sont pas au bout de leur peine. « Il est inutile de relater la situation pénible que nous vivons depuis que nous occupons les nouveaux logements sociaux », soulignent les pétitionnaires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Sonelgaz décline toute responsabilité quant au programme de raccordement au gaz de ville, au motif que ces bâtiments ne figurent pas dans le fichier. « L'OPGI, pour sa part, refuse de nous recevoir et ne daigne pas nous apporter assistance », fulminent les délégués des familles lésées. Le hic est que parmi la dizaine d'immeubles de ladite cité, seuls les trois bâtiments en question ne disposent pas de cette source énergétique. « A qui incombe la responsabilité, à l'OPGI ou à un autre organisme ? » tempêtent ces laissés-pour-compte qui cherchent désespérément un interlocuteur.