L'état de santé des six grévistes, des syndicalistes du SNAPAP dont l'activité est non autorisée à l'hôpital, s'est sérieusement dégradé. Avant hier, les services de la protection civile ont dû évacuer une femme aux urgences, pour dégradation de son état de santé. Entamée mardi dernier, la grève de la faim a été, selon le responsable de wilaya de ce syndicat, la décision extrême devant l'indifférence de la direction qui « s'obstine toujours à ne pas reconnaître notre syndicat ». Mais, les syndicalistes mécontents affichent d'autres revendications : « Nous exigeons une commission qui enquêterait sur la commission des oeuvres sociales, les privilèges accordés aux uns et sur les droits refusés aux autres. » Au cinquième jour de cette grève que certains qualifient de non réglementaire, rien ne s'est profilé à l'horizon quant à une éventuelle issue à ce bras de fer.