SNTF : Des suppressions de trains pénalisantes Les usagers du train OranAlger ont été surpris hier d'apprendre que le départ de 8 heures du matin a été supprimé. Fait étonnant, les raisons invoquées, rapporte-t-on avec dépit, sont « le manque de personnel. » Les usagers n'ont pas été prévenus à l'avance. Ce manquement aux règles de convenance qui caractérisent pourtant habituellement la compagnie nationale des chemins de fer a pénalisé ceux qui n'ont pas prévu des plans de rechange et qui ont dû se rabattre sur les taxis. Ces derniers ne peuvent pas à eux seuls répondre à la demande. Le programme de la SNTF a pourtant été chamboulé une première fois le premier jour du ramadhan. Les trains dits rapides (ceux qui font une seule escale à Chlef) ont été supprimés et là aussi sans prévenir au préalable. Aïn El Beïda : Développement anarchique Aïn El Beïda, un douar de la taille d'une ville, où vivent plus de 45 000 personnes, dépendant de la commune d'Es-Sènia devait servir d'assiette pour le projet d'une nouvelle ville, mais les soubresauts de la politique en ont décidé autrement. C'est ainsi que de projet de ville, le Douar s'est retrouvé formé d'un agglomérat de cités « bidonvillesques » et derrière l'amplification du phénomène de l'habitat précaire, il existe des réalités sociales difficiles. Ainsi, malgré l'importance de sa population, aucune prise en charge réelle pour résoudre les nombreux problèmes n'a été initiée. Aïn El Beïda véhicule toutes les tares du développement anarchique de nos villes.
