Créée en 2004, la nouvelle société de gestion immobilière (SGI), ayant remplacé l'EGEZI, n'est toujours pas opérationnelle, du moins elle n'a pas encore pris officiellement le relais du bureau d'études Urbab qui gérait le foncier industriel à partir de Blida. Elle n'attend, selon son premier responsable, que le feu vert des officiels pour assurer cette mission, d'autant que ses gestionnaires connaissent parfaitement l'état des lieux et avaient déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour prendre la relève. La mise en place de cet organe répond au souci du ministère de la Promotion des Investissements de décentraliser la gestion de ce patrimoine stratégique et d'en faire un interlocuteur direct entre les futurs investisseurs et les services concernés, notamment l'ANDI et le CALPI. Signalons qu'il n'existe que 26 hectares inexploités sur les 215 que compte la zone industrielle de Oued Sly, laquelle abrite le gros des unités industrielles lancées et réalisées par des investisseurs privés. La création d'une nouvelle zone s'avère donc nécessaire pour attirer d'autres opérateurs intéressés qui se plaignent notamment de l'indisponibilité foncière pour concrétiser leurs projets. Cela a obligé certains d'entre eux à acquérir des lots de terrain chez des particuliers, à des prix extrêmement élevés. Dans ce cas, on voit mal comment l'agence de développement des investissements et le CALPI au niveau de la wilaya pourraient surmonter cette difficulté et faire aboutir les projets agréés par leurs services. L'une et l'autre sont donc réduits à gérer une pénurie qui entrave sérieusement la relance des investissements productifs. Il faut noter que le dernier projet du genre, réalisé au niveau de la zone industrielle, remonte à plus de deux ans, ce qui atteste du retard considérable accusé dans ce domaine, pour les mêmes motifs.