Circulez ! Il est interdit de stationner. » C'est ce que vous ne manquerez pas d'entendre, si d'aventure vous seriez tenté de garer votre véhicule au centre-ville de Constantine. Stationner, en effet, au centre-ville, même pour quelques minutes, devient de plus en plus problématique pour le commun des citoyens.Que ce soit devant les institutions ou administrations publiques, ou bien au niveau des principales artères de la ville, notamment sur le boulevard Zighoud Youcef, le plateau du Coudiat ou encore l'avenue de l'Indépendance et bien d'autres, il est formellement interdit de stationner. Une situation qui prévaut depuis quelques mois et qui engendre moult tracas pour les riverains. Tout porte à croire, d'ailleurs, que les pouvoirs publics ont choisi la facilité en interdisant le stationnement au niveau du centre-ville dans le cadre du nouveau plan de circulation, sans pour autant apporter une solution de rechange. Celle-ci existe pourtant ; elle a été envisagée par les autorités locales depuis près d'une décennie et leur tend les bras. Le parking à étages de l'avenue Zaâmouche, où les grands travaux de charpente métallique ont été achevés en 2005, peut contenir jusqu'à 1 000 voitures. Hélas, le projet, entamé il y a 8 ans et cofinancé sur le budget communal et de wilaya à hauteur de 160 millions de dinars, est à l'arrêt en raison d'un conflit entre l'entreprise chargée de la réalisation et le maître de l'ouvrage (commune et wilaya) en l'absence d'un accord sur la partie qui doit financer l'achèvement des travaux. Seulement, dirions-nous, ce n'est pas demain la veille, car même si les deux parties trouvent rapidement un terrain d'entente concernant le financement de l'achèvement du projet, faudrait-il encore que les travaux engagés ne souffrent pas de retards, comme cela a été le cas pour la charpente métallique qui a mis pratiquement deux ans pour être installée, alors qu'elle était prévue tout au plus pour moins d'une année.