Le tribunal correctionnel d'Es Seddikia s'est penché, hier, sur une affaire liée à un transfert illicite de capitaux. L'un des fils du patron de l'ex-banque industrielle et commerciale, BCIA d'Oran en l'occurrence K. Badredine, qui se trouve actuellement incarcéré à la maison d'arrêt d'El Harrach, devait en principe comparaître pour répondre des chefs d'inculpation d'atteinte à la législation des changes et mouvement illicite de capitaux. Lors de l'audience, son avocate a fait remarquer au tribunal que l'on ne pouvait juger son mandant par contumace du moment qu'il était emprisonné. Ce dernier a été en effet, rappelons-le, écroué pour sa présumée implication dans l'affaire de dilapidation de deniers publics de la banque privée BCIA, qui avait entraîné un préjudice financier de plus de 13 milliards de DA à la banque extérieure d'Algérie (BEA). Le mis en cause et trois autres de ses co-accusés avaient introduit un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême. La requête formulée par l'avocate a été acceptée et le tribunal a reporté le procès au 5 novembre prochain, afin de permettre à la défense de prendre ses dispositions.