Selon la loi, pour exploiter des lieux de divertissement, entres autres les salles de jeu et les cybercafés, il faut disposer d'un registre de commerce, en sus d'une autorisation d'exploitation signée par le premier responsable de la wilaya. Toutefois, avec la mise en service de l'ADSL qui ouvre droit à tout un chacun d'être connecté à Internet, tant pour les particuliers que pour les professionnels, l'on assiste à une floraison de cybers à Aïn Beïda. Etant donné que la procédure d'abonnement s'en est trouvée facilitée avec easy/adsl, beaucoup ont investi le créneau sans, au préalable, souscrire au règlement régissant ce genre de commerce. Cette situation ne semble pas plaire à certains propriétaires de cybercafés. Ces derniers se plaignent d'une concurrence déloyale et se sentent frustrés du fait que d'autres, n'ayant pas souscrit un abonnement professionnel, exercent le métier sans bourse déliée, étant entendu que sans registre de commerce, ils ne s'acquittent que d'un abonnement particulier, évalué à 4000 DA mensuellement, alors que celui des professionnels est de 15 500 DA. Concernant le débit, un exploitant de cyber nous fait savoir qu'il est le même, qu'il soit d'usage particulier ou professionnel. En tout état de cause, la prolifération des lieux de distraction, dont les cybercafés, même si elle fait le bonheur de nombreux internautes, elle n'en constitue pas moins un empiètement sur les établissements qui exercent dans la légalité. Ces derniers sont scrupuleusement contrôlés par les services habilités. Faut-il entreprendre un contrôle systématique pour débusquer ceux qui ont investi le créneau de manière sauvage et anarchique ?