Le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements est toujours en charge de la gestion des participations de l'Etat, a assuré hier son premier responsable, Abdelhamid Temmar, en marge d'un séminaire sur l'industrie pharmaceutique nationale qui s'est tenu à l'hôtel El Aurassi. La fusion entre le ministère de l'Industrie et celui des Participations de l'Etat et de la Promotion des investissements ne change rien, a-t-il souligné. Concernant les sociétés de gestion des participations (SGP), il a indiqué que « le gouvernement est en train d'étudier une stratégie qui permet de mieux optimiser leur productivité et leur rentabilité ». Il rappellera que les SGP ont été créées conformément aux dispositions de « la loi sur les capitaux marchands qui leur donne une autonomie pleine et complète ». Elles n'ont de ce fait pas de tutelle, ajoute-il. Il signalera, cependant, que du point de vue de la loi, son ministère et le ministère des Finances sont l'assemblée générale de ces organismes. Les SGP doivent donc avoir l'aval de cette assemblée et du conseil des participations de l'Etat pour prendre toute décision importante tel qu'un changement au niveau de leurs structures. « Le ministère est très présent dans la vie de ces entreprises et nous continuons de marcher avec elles de manière systématique », a expliqué Abdelhamid Temmar. Interrogé sur le programme de mise à niveau pour lequel le gouvernement compte mobiliser d'importants moyens, le ministre s'est contenté de dire que ce dispositif est prêt et qu'il n'attend plus que le feu vert de l'Exécutif. Une conférence sera organisée prochainement pour dévoiler cette démarche, a-t-il conclu. Pour ce qui est de la stratégie industrielle, le ministre a reconnu qu'il y avait un déficit en matière de communication. « Je constate que peu d'opérateurs connaissent cette stratégie », regrette-t-il. « Le gouvernement sait parfaitement ce qu'il veut. Sa stratégie économique a été établie. Nous sommes arrivés à la phase de mise en œuvre », a-t-il indiqué encore. Il confirmera que le gouvernement s'est fixé comme échéance l'année 2009 qui « reste pour nous la date butoir pour que la stratégie industrielle imprègne totalement le corps économique de la nation ». Pour lui, l'adhésion des opérateurs économiques, des syndicats, des ONG et des consommateurs à cette stratégie est impérative. « Nous travaillerons ainsi ensemble systématiquement », a-t-il expliqué.