Cela fait trois années déjà que Sid Ali Azzoug a quitté ce monde et son souvenir reste toujours vivace auprès de ses proches et de ses amis qui gardent de lui l'image d'un homme intègre, loyal, professionnel jusqu'au bout des ongles. Journaliste pointilleux et accompli, il avait réussi à se forger une crédibilité que personne ne pouvait démentir tant le disparu aimait le travail bien fait, sérieux, toujours vérifié à la source. « le journalisme est un métier passionnant qui fait rêver, disait-il, mais c'est aussi un instrument redoutable pour l'opinion publique si on s'en sert avec légèreté ». En somme, se plaisait-il à répéter, le pouvoir de la plume ne donne pas droit à raconter n'importe quoi et, fort de cette devise qui l'a accompagné tout au long de sa carrière, que Sid Ali s'est frayé une place honorable dans le milieu de la presse où il compte beaucoup d'amis et d'admirateurs. Enfant de la Casbah qui a grandi à Soustara, Sid Ali avait la passion de la musique et du football. Ces deux hobbies ont rythmé sa vie au point de le marquer profondément. En effet, si la parenthèse musicale a été très riche pour le disparu ,le sport-roi a tout simplement fait partie de son paysage quotidien, jusqu'à devenir un important sujet de réflexion et de débat lorsque Sid Ali, haut cadre du MJS, avait la charge de travailler sur les textes de la refondation du football. Son passage au ministère de la jeunesse et des sports en qualité de conseiller à la communication a été très apprécié par ses proches collaborateurs. Tous ceux qui ont évolué dans son entourage reconnaissent en lui les vertus d'un « bosseur » infatigable ayant toujours le souci de la perfection. Sid Ali n'aimait pas laisser à demain ce qui devait se réaliser le jour-même, une façon de faire qui l'honorait mais qui sûrement ne convenait pas à tout le monde. Il nous a donc quitté à la fleur de l'âge, avec ce sentiment d'avoir perdu non seulement un ami très cher, mais un homme de grande valeur morale qui faisait passer l'intérêt du pays par dessus tout, parfois au détriment de sa famille, en raison de ses obligations professionnelles. En cette date anniversaire de sa mort (le 28 octobre 2004), sa famille et ses proches demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire.