Le wali de Biskra fait des siennes Un important colloque sur la résistance menée par Hadj Ahmed Bey s'est tenu à Biskra ce week-end. Alors que cette manifestation a été possible grâce aux efforts de l'association locale Ferghous, qui a pu obtenir le parrainage du président de la République, ainsi que celui de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe, et le soutien de l'Office national de la culture et l'information, mais aussi la présence de deux ministres en exercice pour l'ouverture de ses travaux, en l'occurrence Saïd Barkat et Bouguerra Soltani, le wali de Biskra a émis des réserves sur la tenue de ce colloque. Le wali ne se contentera pas d'émettre des réserves, il ira même jusqu'à interdire aux organisateurs de tenir le colloque dans l'enceinte de l'Université comme prévu au programme. Cette interdiction ne l'empêchera pas de se présenter à la salle de conférences du centre Sidi Okba, où les organisateurs ont pu tenir le colloque. La gêne du wali face à la présence de personnalités comme Taleb Ibrahimi et Mouloud Hamrouche n'a pas été étrangère à son attitude en contradiction avec le parrainage accordé par le président de la République. Musée vide la veille du 1er Novembre Quoi de plus conjoncturel pour un espace symbole de la révolution, qu'une date historique pour marquer l'événement ? Un Musée de l'histoire de la résistance algérienne, en plein centre-ville de Médéa, se trouvait vide le mercredi 31 octobre, vide de tout responsable pouvant répondre aux questions des visiteurs ? Des enfants et des familles venus de plusieurs localités de la région avaient voulu marquer cette journée par des explications qu'auraient pu livrer ces mêmes responsables. Il semble que la fête se déroulait ailleurs : réception, mets et sucreries ne se devaient pas d'être ratés. Les traditions de fêtes nationales, synonymes aujourd'hui de festins, pourraient s'organiser sans doute d'une manière moins voyante pour le commun des citoyens. Zidane inaugure un centre pour les enfants des rues au Caire L'ancienne star du football mondial Zinedine Zidane a inauguré, jeudi au Caire, un centre d'hébergement pour les enfants handicapés qui vivent dans les rues. Le Centre national égyptien pour l'enfance a signé un accord avec le géant de l'alimentation Danone, dont Zidane est l'ambassadeur, afin de fournir des logements, des soins médicaux et un accès à l'éducation pour certains de ces enfants. « Cela me procure un immense plaisir d'inaugurer ce centre pour les enfants handicapés des rues en Egypte », a déclaré Zidane à la presse. Le programme, qui offrira un hébergement à des enfants des rues, devrait aussi se pencher sur la création d'emplois pour les familles de ces enfants. Entre 200 000 et un million d'enfants des rues sont recensés au Caire, selon l'agence des Nations unies pour l'enfance (Unicef). L'ENTV innove à Béchar Deux nouvelles émissions télévisuelles verront le jour, l'une sera programmée à la fin du mois de novembre et l'autre, à partir de janvier 2008. La première émission sera diffusée sur la chaîne nationale pendant une heure, à partir de 22 h. Elle portera sur le thème du patrimoine culturel régional (Adrar, Tindouf et Béchar), si méconnu, et sera exhumé dans tous ses aspects et facettes pour être porté à la connaissance du public algérien. La deuxième émission d'une durée de 13 minutes sera consacrée spécialement à la culture, à l'art, notamment aux artistes peintres de la région dans une première phase, puis sera étendue aux artistes à l'échelle nationale et, enfin, aux peintres orientalistes. 251 kg de poulet saisis à Bouira La gendarmerie de Aïn Turk, à une dizaine de kilomètres au nord de Bouira, a saisi avant-hier à un barrage, 116 kg de poulet éviscéré, mais non-accompagnés de l'indispensable certificat de salubrité, ainsi que 135 kg de poulet non-éviscéré. L'inspectrice vétérinaire de la wilaya, que nous avons rencontrée hier au niveau de son service, tout en se félicitant de la précieuse collaboration de la police et de la gendarmerie avec la brigade composée d'inspecteurs de la DCP et de vétérinaires de la wilaya, insiste tout particulièrement sur la nécessité de l'emballage et de l'étiquetage du produit agricole. C'est cette traçabilité qu'elle met ainsi en évidence qui permet, selon elle, de lutter efficacement contre l'abattage clandestin et de remonter jusqu'à la cause en cas d'intoxication alimentaire. Traçabilité qu'elle résume en une image pittoresque : « De la ferme à l'assiette. »