Le vice-président de l'APC de Chlef, Ould-Larbi Samir, nous a appris hier qu'il avait émis des réserves sur le marché de revêtement en bitume des rues de la ville. D'après lui, ce marché comprenant plusieurs lots a été attribué à un seul entrepreneur (privé), pour un montant de 26 milliards de centimes. « J'ai demandé à ce qu'il n'y ait pas un usage excessif de l'enrobé à chaud, qui coûte très cher et qui ne pouvait être confié qu'à cette entreprise que l'on présente comme le seul intervenant spécialisé dans le domaine dans la wilaya », révèle l'élu qui précisera que cette demande et la proposition relative à l'utilisation de l'enrobé à froid (moins coûteux), n'ont pas été retenues par l'exécutif communal. Il précisera qu'il avait demandé à l'assemblée communale, réunie en session extraordinaire le 22 octobre dernier, de consigner par écrit ses réserves. Signalons que cette session, qui s'est tenue sans le président de l'APC, a été convoquée par le secrétaire général de la commune et présidée par un autre vice-président de l'APC. Elle a fait couler beaucoup d'encre et de salive, dans la mesure où elle a été assimilée à une réunion de régularisation de situations antérieures. Sinon comment expliquer que des délibérations de marchés de différents projets de mars et juin 2007 soient soumis pour approbation lors de cette rencontre et sans le P/APC, lequel se représente pour les prochaines élections locales. Quelle sera alors la réaction de la tutelle ? S'interrogent les citoyens qui ne font guère d'illusions, cependant, sur la suite à réserver à cette affaire dans l'état actuel des choses.