A l'initiative du bureau du conseil régional de déontologie médicale, conduit par les docteurs Hemaidia et Hallouz, une action de réconciliation a été initiée, jeudi, pour tenter de dénouer le conflit latent opposant le personnel protestataire au niveau de l'hôpital Ibn-Sina de Frenda au responsable de ce secteur sanitaire. Crise aggravée depuis qu'une partie du personnel de cette structure hospitalière observe une grève pour, ont tenu à préciser nos interlocuteurs, « comportement malveillant » et « décisions arbitraires ». Selon notre source, c'est au terme d'une mission de bons offices que « la raison a pu prendre le dessus sur les motivations des uns et des autres autour d'un conflit qui a nécessité l'intervention de la tutelle et la prise de décision à même d'atténuer la tension et permettre le retour à la sérénité dans cet hôpital de 180 lits, lequel avait continué à fonctionner en dépit de la grogne et des surenchères qui alimentaient la crise ». M. Slimane Tabet, directeur en place depuis près de deux années, parle d'une certaine « méthodologie de travail contestée par certains, dont des syndicalistes qui tentaient d'imposer leurs façon de voir ». Selon notre source, « les plaignants ont consenti à lâcher du lest, enlevant dans la foulée les banderoles déployées dans l'enceinte de l'hôpital » au moment où « ceux qui avaient tagué les murs en signe de solidarité avec le directeur devraient aussi faire preuve de compréhension ». L'hôpital de Frenda, 50 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya Tiaret, avait, pour rappel, été récemment visité par le ministre de la Santé. Une visite ponctuée par un satisfecit de Amar Tou, sans qu'aucun problème n'ait été signalé. Mais qu'est ce qui a bien pu se passer entre temps ?