Alors que sa réalisation est loin d'être terminée, puisque l'horizon 2010 est avancé pour son ouverture au trafic routier, l'autoroute Est-Ouest entame la deuxième étape de sa construction. Des négociations sont en cours avec quatre firmes étrangères pour la réalisation de la deuxième tranche prévue pour la région Ouest à partir de la wilaya de Chlef. Il s'agit d'entreprises française, chinoise, malaisienne et italienne. Alors que le budget prévu s'élève à quatre milliards de dollars US, la deuxième étape qui se divise en deux parties (en plus de l'Ouest, c'est la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui constitue le point de bifurcation pour l'est du pays), nécessite une enveloppe approximative de plus de 500 milliards de dinars. La wilaya d'Oran est concernée par une petite tranche de 25 kilomètres et une demi-douzaine d'ouvrages d'art, d'un projet national long de plus de 1 216 kilomètres à travers une dizaine de wilayas. Plusieurs entreprises et bureaux d'études algériens ont participé dans la première phase de l'élaboration de ce projet, le plus important après celui du barrage vert des années 1970. Les responsables du secteur des travaux publics avancent que, depuis 1999, date du lancement officiel de ce projet, plus de 200 milliards de dinars ont été consommés. A ce titre, il est à signaler que, pour amortir tout cet argent, des études de faisabilité viennent d'être lancées. Il s'agit d'une véritable campagne auprès des futurs usagers. L'Etat compte instaurer, entre autres propositions avancées dans ce même cadre, un service de péage individuel (pour les personnes physiques), de publicité (pour les entreprises), de pollution atmosphérique (qualité du carburant ou autre), et bien d'autres « idées » qui sont encore à l'état primaire.