La combustion journalière de la décharge publique, sise à quelques kilomètres au sud de la ville de Tébessa étouffe, par ses fumées dégagées, les habitants de la commune de Bekkaria et son voisinage, sans oublier les immondices éparpillées ici et là, les déchets toxiques de tout genre qui jonchent les abords des routes et les terrains destinés pour l'agriculture qui, à la moindre précipitation de la pluie, polluent le sol, du coup la santé publique est en danger imminent. A cet effet, et afin de mieux traiter ces ordures, un centre d'enfouissement technique a été bâti, et les travaux de réalisation ont été achevés il y a presque une année. Implantée près de la RN16, et s'étalant sur une superficie de plus de 3 ha , cette infrastructure de grande envergure est inscrite dans le cadre de la gestion intégrée des déchets ménagers en application du programme national de la gestion des déchets municipaux (Progdem), et couvrira le traitement des déchets inertes, spéciaux, chauds pulvérisés et autres de plusieurs communes avoisinantes, avec une capacité de stockage estimée à plus de 300 000 m3. Le problème, c'est que cette dernière n'est pas encore opérationnelle. En effet , pour assurer une bonne marche, elle sera gérée par une entreprise publique industrielle et commerciale (EPIC), qui n'est pas encore installée par le ministère de l'intérieur et des collectivités locales, a déclaré le directeur de l'environnement de Tébessa, en évoquant l'exemple de l'Elatex.