A l'entrée de la daïra de Bab Ezzouar, l'on est agréablement surpris par la grande cour que le visiteur doit traverser pour rejoindre le bâtiment. Franchie la porte d'entrée, des guichets vitrés vous font face. Mais quelle déception lorsqu'il faut déposer le dossier pour se faire délivrer sa carte d'identité ou la retirer. En effet, dans le brouhaha du couloir qui fait office d'immeuble, pour se faire entendre, il faut user de la voix. Les guichets fermés ne sont ouverts que par une petite fente, juste de quoi glisser les documents en question. Des parloirs, plutôt ! Et pour vous entretenir avec le guichetier, il faut faire toute une gymnastique. Se contorsionner, et tant pis pour ceux qui souffrent d'arthrose. Néanmoins, encore faut-il que le préposé au guichet veuille vous écouter lorsque vous avez enfin trouvé le « box » — aucune indication n'est affichée pour orienter le simple quidam. Une structure qui n'honore nullement le citoyen et encore moins sa daïra.